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"La Sexualité – un miroir de moi-m'aime"

La sexualité est un miroir de moi-même. En elle, se cristallise qui je suis.
Avant d’être une histoire à deux, c’est une histoire qui me concerne.
Ma sexualité me parle d’abord de la relation que j’ai à moi-m’aime : « Suis-je à l’aise dans mon identité d’homme ou de femme ? »
Elle me parle de l’image que j’ai de moi : « Est-ce que j’aime mon corps tel qu’il est ? Est-ce que l’image qu’il me renvoie me paraît désirable ? »
En elle, se montre aussi ma capacité à être en intimité avec moi-même, à m’autoriser à être l’homme ou la femme que je suis, à ressentir et à exprimer mon désir, à vivre mon plaisir.
Cette relation que j’ai avec moi n’est pas le fruit du hasard : c’est le résultat d’une longue histoire, de mon histoire familiale et personnelle.

Car la sexualité se bâtit tout au long de notre développement. Elle se construit dans le contexte familial. La sexualité adulte, qu’on le veuille ou non, est étroitement liée à celle de notre famille.
Elle se transmet d’abord par des injonctions ou des croyances du type : « Une femme qui se respecte ne couche pas », « Un homme, ça court forcément ». Ces croyances sont la quintessence de notre histoire familiale, de l’impact que la sexualité a eu sur les générations précédentes et sur leur vie. Certaines sont conscientes, d’autres ne le sont pas. Mais, toutes nous ont été transmises avant même que nous ayons été en âge de vivre des relations sexuelles. Elles font partie de notre héritage familial et agissent comme des directives inconscientes de notre future vie sexuelle adulte.

Sexualité

La sexualité se construit également par des empreintes, par des expériences, faites tout au long de notre développement. Ces informations ont été engrangées dans nos cellules et constituent notre mémoire corporelle. La manière dont nous avons été conçu, les neuf mois passés dans l’intimité du ventre de notre mère, le plaisir qu’elle a eu à nous nourrir et à nous porter, le respect qu’elle nous a témoigné en nous éduquant à la propreté …, constituent des expériences qui laissent des traces, avec lesquelles nous avons construit notre capacité à partager du plaisir, à nous abandonner, à donner et à recevoir. Des qualités indispensables pour une sexualité ultérieure épanouie.

Primordiale est aussi la manière dont j’ai été accueilli dans la découverte de mon propre sexe, lors de la prise de conscience d’être une fille ou bien un garçon et du fait que cela n’est pas tout à fait la même chose. Est-ce que mes parents ont pu accueillir ma curiosité et mon innocence ? Ou bien, est-ce que j’ai appris très tôt que « ça » est tabou, sale, dérangeant ? À cet âge, vers 4-5 ans, se construit la capacité à lier son cœur à son sexe, c’est-à-dire le pouvoir, plus tard, de vivre son énergie sexuelle de façon épanouissante dans une relation affective. Si les parents ont une réaction négative, ou ne serait-ce qu’évitante, vis-à-vis du sexe de leur enfant, celui-ci l’interprète comme si son énergie vitale, qui n’est rien d’autre que l’énergie sexuelle, n’était pas la bienvenue. Attention, l’énergie « sexuelle » infantile n’a rien à voir avec l’énergie sexuelle adulte. L’énergie sexuelle infantile ne cherche pas d’acte sexuel génital avec l’autre, elle est tournée vers soi. Elle est l’expression du désir et du besoin de découvrir sa propre identité sexuée.

Vient ensuite l’adolescence, au cours de laquelle nous testons notre pouvoir de séduction, nous cherchons notre orientation sexuelle, nous construisons notre identité sexuelle. La façon dont les parents sont capables de voir et de valoriser la jeune femme ou le jeune homme dans son potentiel sexuel est primordiale pour sa sérénité dans la rencontre de l’autre. Une fille se présente aux hommes comme elle a été vue par son père. Un garçon va aborder les femmes au travers de l’autorisation que sa mère lui a donné de vivre son potentiel masculin. Il est de première importance, à ce stade, que le parent puisse rester à sa place de parent tout en reconnaissant le potentiel sexuel de son enfant. Ce que l’adolescent ne trouve pas dans le regard bienveillant et auto-régulé de son parent, il le cherchera auprès de ses pairs, dans ses relations amoureuses, sans jamais totalement le trouver.

La sexualité, avant d’être destinée à être partagée avec un autre, est d’abord une histoire personnelle.
La capacité de nous épanouir sexuellement nous appartient entièrement.
Elle nous parle beaucoup plus de nous-même que de l’amant(e) avec qui nous la partageons, celui(celle)-ci n’étant finalement, surtout, que le miroir de nos empreintes …
Dans le chaudron de notre intimité sexuelle vont se révéler nos susceptibilités, nos manques, nos failles.
Il ne dépend que de nous, et de nous seul(e) de nous autoriser à les surmonter.

Alors, après avoir illustré la relation que chacun a à soi-même, que devient la sexualité à deux ?
Dans la vision des médias aujourd’hui, la sexualité est purement pulsionnelle. Elle se joue sur deux dimensions : charge et décharge, stimulation et satisfaction.
Ceci peut nous convenir pendant un temps, mais deux dimensions, c’est quand même un peu plat. Il manque toujours quelque chose.
Nous cherchons donc à démultiplier les expériences et/ou les partenaires, à la recherche de stimulations de plus en plus fortes, mais pas totalement épanouissantes.

La véritable nature de la sexualité est énergétique. Elle se déploie sur 3 dimensions.
Cette troisième dimension est l’expression de notre énergie créatrice dans un dialogue des polarités masculines et féminines.
Elle exprime notre capacité à être en relation génitale, dans notre identité sexuée, à un autre, différent de nous.
Pour l’atteindre, nous devons abandonner les notions de performance, de clichés, de « ce qu’ont doit être ou obtenir ».
Cela nous demande le courage de jouer, d’expérimenter et de trouver sa propre vérité.
Lorsque les partenaires peuvent « se » communiquer, tels qu’ils sont, dans leur désir, dans leur vulnérabilité, tant avec leur corps qu’avec des mots, dans un échange « de donner et de recevoir », la sexualité entre dans sa véritable dimension : créatrice.
Elle construit un champ d’énergie qui est plus grand que la somme de celles de chacun des deux amants.
Le début d’une quête infinie de sa propre plénitude partagée … »

Christina Zelzner

Découvrir : La méthode de libération des cuirasses

« La MLC© Méthode de Libération des Cuirasses, Approche globale du corps par le mouvement d’éveil corporel est une approche psychocorporelle et énergétique qui s’inspire de mon processus d’autoguérison, et de plusieurs années de recherche et d’expérimentation en médecine psychosomatique et énergétique. La MLC© Méthode de Libération des Cuirasses vise la liberté de l’être. Être libre de maintenir ses protections, ses armures ; être libre de les enlever lorsqu’elles ne sont plus nécessaires à l’évolution. »

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Acceuillir ses émotions

Rejeter ses émotions

L’une des grandes violences qu’on se fait à soi-même, c’est de juger ce que l’on ressent. 

Quelle est cette émotion que je ressens ?
Je ne devrais pas ressentir ça !

Et quand on trouve que l’émotion ressentie n’est pas convenable, bien souvent on la rejette, on la nie ou on la refoule…

NON ! déni de l'émotion

…par exemple, pour se conformer à un idéal : 

Je dois être zen

Mais on ne peut pas simplement faire comme si l’émotion n’était pas là ! Ça ne marche pas. 

entêté à rester zen

Si on fait ça à chaque fois, les émotions refoulées s’accumulent… 

émotions qui s'accumulent
refouler ses émotions
nier ses émotions

…jusqu’à l’explosion

émotions qui débordent - explosion - colère

ou l’implosion ! 

émotions qui débordent - implosion - tristesse

Accueillir ses émotions

Au lieu de cela, on peut commencer par s’autoriser à ressentir.

Ok, voici ce que je ressens...

On accueille son émotion telle qu’elle se présente, et on la vit pleinement. 

Ressentir pleinement l'émotion

Cet accueil bienveillant permet à l’émotion de délivrer son message…

écouter l'émotion
l'émotion informe d'un besoin

…et de se libérer.

émotion libérée

Au lieu de résister à ses émotions, on se laisse traverser par elles. 

résister à ses émotions... ou se laisser traverser par elles ?

C’est ainsi qu’on peut préserver un espace intérieur paisible.

zen

Bien sûr, certaines émotions semblent excessives et difficiles à accueillir.

Aaah une araignée !!!

On peut alors se tourner vers un accompagnement en libération émotionnelle. 

D’autres émotions sont bien trop douloureuses !

émotions beaucoup trop douloureuses

Dans ce cas, un travail thérapeutique est à privilégier. 

Les émotions sont normales !

Il est normal d’éprouver des émotions, y compris les émotions désagréables comme la peur, la tristesse, la colère, ou toutes les autres variantes. 

Je suis une personne ordinaire
Je ressens plein d'émotions

Éprouver ces émotions n’est ni signe de déséquilibre, ni signe de faiblesse ! 

Cela ne fait pas de moi quelqu'un de faible - au contraire
D'ailleurs, plus je prends conscience de mes émotions, mois j'agis de façon irrationnelle !

En ayant conscience de ce qu’il se passe en soi, on peut prendre en compte cet état intérieur pour agir avec plus de clarté. Par exemple, si je ne me rends pas compte que je suis énervé(e), je risque de prononcer des paroles que je pourrais regretter ensuite. Tandis qu’en ayant conscience de mon agacement, je suis moins soumis(e) à mon état émotionnel. Je peux plus facilement choisir de repousser une discussion pour pouvoir l’aborder dans le calme un peu plus tard. 

Je suis bien content d'avoir toutes ces émotions ! c'est signe de vie !

L’époque change : on va de moins en moins privilégier l’intellect (voire la rigidité mentale) au détriment de ses émotions.

old school : être seulement intellectuel et nier ses émotions

Les émotions ont leur place dans notre vie ! Elles ont aussi leur rôle. 

Les émotions sont utiles !

Les émotions sont utiles, elles nous informent notamment sur le niveau de satisfaction de nos besoins. C’est comme d’avoir soif :

soif - besoin de boire

On ne se met pas à juger les sensations de soif !

pas bien ! nier ses besoins

Ce serait étrange n’est-ce pas ? Quand on a soif, on prend simplement note que notre corps a besoin d’eau, et on agit en conséquence.

ok, boire de l'eau quand on a soif

C’est la même chose avec les émotions. 

chagriné... besoin de partage
ok, besoin entendu
partage - le besoin a été comblé - l'émotion a fait son travail

Attention : le message de l’émotion est toujours personnel est valable à un instant t. Selon les personnes et les moments, se sentir chagriné peut parler d’un besoin de proximité, de deuil, de créativité… etc. Comprendre ses émotions et identifier ses besoins demande parfois un (ré)apprentissage ! Ce n’est pas le sujet de cet article 😉 Si tu es intéressé(e), je t’invite à te tourner vers la communication non-violente (élaborée par Marshall Rosenberg). 

Les émotions sont légitimes !

Toutes les émotions sont légitimes !

hum... je ressens de la tristesse

Il n’y a pas de permission à demander, il n’y a pas de validation à recevoir. On n’a pas non plus à justifier ce que l’on ressent. Il n’y a pas des émotions appropriées à une situation, et d’autres qui ne le seraient pas. 

Je me sens triste
tu crois que j'ai le droit ?
Bien sûr ! Il n'y a pas de justification à avoir !

On a pleinement le droit de ressentir ce que l’on ressent !

Par contre, si on culpabilise d’avoir telle ou telle émotion, si on en a honte, si on se sent nul(le), si on pense qu’on n’est pas à la hauteur… 

Je suis trop nulle d'avoir peur !

…alors on rajoute en plus une « émotion-poison », ce qui n’arrange en rien la situation. 

Jugement de ce que l'on ressent, culpabilité, poison émtionnel

De plus, personne ne peut dire si ce qu’on ressent est valide ou pas, si c’est juste ou inapproprié, si c’est correct ou incorrect, ou encore si c’est réel ou imaginaire… Ce qu’on ressent nous appartient, et personne n’a le droit de le nier.

Déni de ce que l'autre ressent : non, là, tu ne dois pas être en colère

Ce qu’on vit intérieurement est notre réalité. C’est notre réaction intérieure : donc, on ne peut pas non plus la rejeter sur les autres ! 

c'est TA faute (si je suis en colère)
tiens, prends ça !

Cela ne fonctionne pas. 

Légitimes, mais on a parfois appris le contraire

Peut-être qu’on juge ou rejette actuellement nos émotions parce que pendant l’enfance, on a entendu des phrases qui nous on fait comprendre que nos ressentis n’étaient pas corrects. 

enfant qui exagère quand il se sent en colère ?

On a peut-être appris à nier nos émotions…

Enfant qui a peur
Parent qui dit : "arrête de faire ta trouillarde, ça fait pas peur !"
Enfant qui fait comme s'il n'avait plus peur

On a peut-être appris à les réprimer…

tu es grand maintenant, arrête de pleurer

On a peut-être cru qu’elles étaient la cause du mal-être des adultes…

calme-toi, tu me fatigues
joie brisée - ma joie contrarie mes parents

Ainsi, on a probablement refoulé des émotions par le passé. Et c’est tout à fait OK : à ce moment-là, on n’avait pas les moyens, pas les ressources, pour les accueillir et les vivre. Les refouler était peut-être une question de survie ! 

ne pas vivre ses émotions peut être une questions de survie - enfance difficile

Mais les émotions ainsi refoulées restent en attente d’être vécues et libérées… 

les émotions restent en attente d'être pleinement vécues

Par la suite, quand on en a les ressources intérieures, on peut effectuer ce travail de libération (par exemple avec l’aide d’un professionnel). 

vivre et libérer les émotions non digérées du passé

Toutes les émotions sont légitimes – pas toutes les façons de les exprimer

C’est dans la façon d’exprimer ses émotions qu’il vaut mieux ne pas faire n’importe quoi. Il y a des modes d’expression plus appropriés que d’autres. Par exemple, on a le droit d’être très en colère. On peut l’exprimer en hurlant dans un coussin…

crier dans un coussin

en s’apportant de l’auto-empathie…

ok, je ressens de la colère...

en ressentant la colère dans son corps et en observant les sensations physiques qui vont avec…

observer les sensations liées à la colère

en frappant dans un punching-ball… 

frapper un punching-ball

On peut aussi l’exprimer aux autres, en adoptant par exemple la communication non violente….

CNV - communication non violente - colère et besoin

On a moins le droit d’aller taper sur son voisin !

ne pas frapper son voisin

Avoir des émotions est donc tout à fait légitime, cela ne donne pas pour autant le droit de les exprimer n’importe comment. Et ça ne justifie pas non plus les paroles ou les actes violents commis sous le coup d’une émotion. Là encore, il y a parfois un travail de (ré)apprentissage à effectuer pour bien exprimer ses émotions (et c’est tout un autre sujet). 

Bref : tu as le droit d’avoir des émotions

Tu as le droit de ressentir ce que tu ressens. Exprime-le sans agressivité !

communiquer sa colère sans agressivité

Et pour t’aider à mettre de la clarté sur tes émotions, je t’offre l’étoile des émotions ! 

► Trouve et nomme facilement ce que tu ressens grâce à l’étoile des émotions ! C’est pratique, les émotions sont réparties en grandes catégories et selon leur intensité : du neutre au centre vers les émotions les plus intenses en périphérie. Tu peux aussi l’imprimer pour l’utiliser au quotidien.

► tu reçois l’étoile des émotions en cadeau de bienvenue en t’abonnant à ma newsletter ci-dessous :

La tendresse et l'Amour

L’amour sans tendresse ne me convient pas, je n’en veux pas. Il n’est pas authentique. Parce que pour moi, c’est le langage le plus savant et le plus délicat de l’affection. Dans chaque mot, dans chaque geste, dans chaque câlin offert avec tendresse, on ouvre le flacon de nos essences les plus intimes, celles qui réaffirment notre lien avec la personne aimée.

“Tendresse”, c’est le genre de mot que nous ne trouvons plus que dans le musée des actions oubliées. De plus, nous ne sommes pas tou-te-s faits de ce matériau dans lequel l’affection comble tous ses chemins, ses filons, ses recoins pour donner un véritable sens à l’amour. On a besoin d’une certaine sérénité, d’un certain calme intérieur pour nous recréer dans ces subtilités dans lesquelles s’inscrivent les caresses et cette tendresse qui effleure la peau et qui fait battre le cœur.

“Rien n’est petit dans l’amour. Ceux qui attendent les grosses opportunités pour démontrer leur tendresse ne savent pas aimer
-Laure Conan-

Paul Ekman, un des psychologues les plus connus dans les études des émotions, défend dans un travail en 1999 que la tendresse est une émotion basique que nous avons beaucoup négligée. À travers elle, on équilibre aussi bien le besoin d’attention, l’affection, l’empathie et ce besoin de proximité grâce à laquelle on donne de la sécurité et de l’attention.

La tendresse est, par-dessus tout, un don de soi et l’expression la plus authentique de l’affection.

L’exercice quotidien de la tendresse nous rend digne

La tendresse nous rend plus digne en tant qu’êtres humains. Elle nous permet d’intégrer une connaissance dans laquelle la simplicité acquiert enfin cette essence plus digne et plus sage qui fait tomber les artifices, les égoïsmes et les matérialismes, pour que nous nous retrouvions peau contre peau et cœur contre cœur face à l’être aimé.

Il y a toutefois un aspect que nous ne pouvons oublier. Comme nous l’avons fait remarquer, tout le monde ne sait pas ou ne peut pas offrir une authentique tendresse. On a besoin d’une bonne dose de paix intérieure, de maturité émotionnelle et de connaissance de soi. Parce que pour aimer passionnément et respecter avec tendresse, on a besoin d’offrir le meilleur de soi, et tout ceci est impossible quand on fuit de ce que l’on est.

De plus, un autre aspect à prendre en compte par rapport à l’exercice quotidien de la tendresse est qu’elle ne s’exprime pas seulement dans les moments les plus intimes. Dans l’art de la sexualité, cette dimension s’exprime dans le corporel. Cependant, celleux qui sont passé-e-s maître-sse-s dans l’acte de soi par l’affection savent que la tendresse est la proximité et le désir de se recréer dans le langage de l’affection pour combler le cœur de l’autre personne.

L’affectivité comme chemin de la connaissance de soi

On ne nous a jamais appris les règles de l’amour le plus enrichissant, celui qui ne blesse pas, celui qui nous permet de grandir. Aucun livre ne nous l’a montré ou enseigné, mais nous l’avons vu et vécu lors de cette enfance au cours de laquelle on initie chaque enfant au monde des affections, d’une façon plus ou moins correcte.

La tendresse est le lien le plus puissant, indispensable pour fortifier un attachement plus sain et plus fort entre un enfant et ses parents. C’est aussi le soutien émotionnel le plus important pour un enfant. Plus tard, nous intégrerons toutes ces significations, ces gestes et ces rituels d’affectivité avec les êtres que nous aimons.

Cela nous démontre que la tendresse devrait être présente tout au long de notre cycle de vie. Parce que l’attention, les caresses et l’affection révèlent une éducation correcte des sentiments.

En les mettant en pratique sans réticence et sans peur, notre façon de communiquer devient plus adroite. Nous savons choisir les mots pour nous plonger dans les regards, nous sommes des architectes savant-e-s de cette proximité qui nourrit l’affection, qui calme les peurs et qui étouffe les doutes. Parce que rien n’est plus puissant qu’une étreinte quand l’être aimé en a le plus besoin, mais il est encore plus satisfaisant d’en offrir une sans qu’il existe une raison concrète. Juste parce que c’est notre cœur qui le demande.

Une fois que l’on a vu cela, on sait que le plus important est de “nous élever” dans la maîtrise de l’affectivité et d’exceller à l’école de la tendresse. Il n’y a que comme ça que nous réussirons à construire des liens plus solides, plus significatifs. Car qu’on le croie ou non, ce qui donne réellement de la force et du courage à l’amour sont la tendresse, l’attention et cette affection qui s’inscrit dans les choses les plus simples, les plus élémentaires du quotidien.

Nous ne pouvons pas oublier que l’expression de la tendresse est douce, délicate et courageuse. Parce que cela nous oblige aussi à ouvrir le coffre de nos propres essences pour les partager sans peur avec l’être aimé. Nous nous laissons découvrir sans murs et sans défenses pour niveler chaque chemin et permettre une rencontre plus entière et en même temps plus exceptionnelle.

Parce qu’en fin de compte, la tendresse est ce qui donne de la force au vieil homme, ce qui fait dormir l’enfant et ce qui désarme l’homme…

La peur masculine de la sexualité féminine adulte

La sexualité des adultes est un processus qui nécessite une maturation et, pour de nombreux hommes, l’option consiste à rechercher des femmes inexpérimentées.

Ils sont terrifiés par la possibilité qu’une femme expérimentée les humilie et les abandonne, justement parce qu’il découvre que cet homme n’est pas vraiment un adulte, mais un garçon ou un adolescent lorsqu’il s’agit d’exprimer ses émotions et sa sexualité. .

Ils sont également terrifiés par la véritable beauté des femmes, et encore plus lorsque vous ajoutez l’assurance et l’ intelligence à la beauté. Beaucoup essaient de les trouver belles mais hautement manipulables, afin de ne pas se demander beaucoup, d’être conformistes et d’avoir le sentiment d’être avec une femme qui on peut montrer. 

Je me suis souvenu d’une scène du film «Waltz with Bashir», où, dans un rêve, un homme voit une femme nue nager qui s’approche du bateau où il se trouve. La femme monte dans le bateau, se révèle être une femme géante, tout en comparaison de sa taille a l’air petit. La femme prend l’homme comme si elle était un bébé, bien que l’homme soit un adulte, il a l’air nettement plus petit et plus fragile. La femme saute dans la mer en emportant cet enfant qui la prend dans ses bras, la femme nage dans la mer et cet homme montrant son impuissance s’accroche à elle. Ensuite, vous pouvez voir la scène:

https://www.youtube.com/watch?time_continue=111&v=OJh3ipMI0Nw

Cette scène est particulièrement symbolique: la mer, c’est la sexualité, la femme géante symbolise une femme adulte qui apparaît dans la vie d’un homme inquiet, un homme qui n’a pas grandi et qui a besoin d’amour et d’intimité avec une femme. La femme le cherche et saute avec lui dans cette mer de sexualité et de désir, l’homme ne grandit pas et s’accroche à l’impuissance à cette femme.

Cette image a une charge puissante qui va directement à l’inconscient de l’homme incertain, qui a du mal à se visualiser avec une femme pleinement développée dans sa féminité, une femme qui exprime sa sexualité avec certitude, ce qui est beau et avec initiative. Cet homme peu sûr ne peut que développer des fantasmes incomplets avec cette femme, même dans son imagination, la relation ne se consolide pas complètement. Au lieu de cela, il cherchera une mère ou cherchera la femme naïve et enfantine.

La projection du désir chez une mère bienveillante reflète votre propre fragilité et votre besoin de soins et de retenue émotionnelle, elle reflète le fait que vous avez besoin de quelqu’un pour prendre davantage soin de vous, vous protéger et vous surveiller, votre vision de vous-même est fragile. il est facile que dans votre relation, c’est elle qui assume le contrôle, car vous l’avez accordée vous-même, il est facile que les appels de sollicitation et les critiques viennent aussi avec précaution, et il est également prévisible que vos relations sexuelles diminuent presque avec le temps à zéro: les femmes ne veulent pas de ceux qui doivent s’occuper C’est un chemin qui conduit de plus en plus d’hommes à devenir plus inutiles.

L’homme qui projette son désir sur une femme innocente et incertaine exprime son besoin de ne pas être jugé pour sa propre inexpérience sexuelle ou son faible rendement sexuel ou sa faible puissance, doit être admiré ou non interrogé par quelqu’un qui est presque vierge et n’a pas point de comparaison Cet homme va chercher à contrôler cette femme maladive, il peut facilement développer une jalousie obsessionnelle, il va enfermer cette femme physiquement ou psychologiquement pour éviter d’explorer et d’étendre son monde. Il est important pour lui de veiller à ce que cette femme ne connaisse jamais l’abondance et ne sait jamais qu’il est une arnaque certaine en tant qu’homme.

Pour découvrir votre masculinité et marcher vers la sécurité personnelle, il est facile de tomber dans les deux chemins et vous le ferez, vous aurez sûrement des relations basées sur la dépendance, où vous chercherez à être soigné et protégé, dans l’attachement où vous voudrez tout faire. afin de ne pas être abandonné, et dans la manipulation où vous montrerez des traits de vous qui ne correspondent pas à votre véritable identité.

La maturité sexuelle d’un homme est réalisée lorsqu’il choisit d’être avec une femme sexuellement mature et indépendante sur le plan émotionnel. Lorsque vous visualisez une femme, pas une fille, pas une mère femme. Et il doit y avoir votre aspiration à un équilibre émotionnel, développer votre masculinité adulte (libre sexuel, sans dépendance) et regarder les femmes adultes. Pour cela, il est essentiel que vous travailliez sur les aspects suivants:

1 Indépendance financière : dans quelle mesure vous soutenez-vous en ne dépendant que de vos efforts et de votre travail? De combien de ressources disposez-vous pour soutenir l’investissement économique d’une relation?

2 Sécurité émotionnelle : Dans quelle mesure définissez-vous votre bonheur en étant avec quelqu’un? À quel point pouvez-vous être heureux et stable même lorsque vous êtes seul? Dans quelle mesure pouvez-vous être indépendant de vos parents, de vos amis et de votre environnement social?

3 Maturité sexuelle : capacité à donner et à recevoir du plaisir de manière créative et innovante, obéissant à votre désir et considérant qu’une femme expérimentée peut vous apporter beaucoup plus qu’une femme qui en manque.

4 Autonomie : Combien pouvez-vous faire pour vous-même? Cuisiner pour vous-même? Lavez-vous vos propres vêtements? Réparer des objets cassés?

5 Identité : combien connaissez-vous vous-même? Êtes-vous en accord avec ce que vous ressentez et vivez-vous selon vos valeurs et vos principes?

Les personnes avec qui j’ai travaillé acceptent de me parler de l’énorme degré d’intimidation que certaines femmes peuvent exercer sur elles. Il est fréquent de les entendre dire que c’est « Je ne suis pas a son hauteur», «je n’ai pas assez à offrir», «cette femme est trop en avance, Or souviens-toi que je ne parle pas d’intimidation basée uniquement sur la beauté, c’est l’intimidation du sentiment qu’il y a une femme qui semble avoir besoin de rien ni de personne. Une femme qui apparaît et vous fait vous demander « Qu’est-ce que je peux offrir, bordel? »

Pour répondre à cette question, il est essentiel que vous abordiez, il est essentiel de vaincre la barrière de distance et de construire un pont de communication. Ce qui est sûr, c’est qu’il commence à lui parler, qu’il soit autorisé à être curieux, qu’il se permette de commencer à la connaître et qu’il se permette de prendre l’initiative de l’inviter à se rencontrer, simplement à parler. Là, avec un esprit détendu, il est possible que les émotions se rencontrent et découvrent des points communs, l’attraction et la chimie, que ce désir ne soit pas seulement le vôtre, mais aussi le vôtre. L’insécurité est responsable de vous laisser chercher, de rater une occasion, de penser que vous n’êtes qu’un homme fragile et minuscule.

Quelle est la fréquence de ces sentiments en vous? Tu te sens si petit? Etes-vous fragile? La voie de la croissance dans la séduction est loin d’obtenir des résultats pour obtenir des résultats, même si vous n’y croyez pas, avoir des rapports sexuels en utilisant la manipulation et la tromperie est très facile, cependant, la voie d’approche du monde féminin est le véritable objectif et par conséquent rapprochez-vous de ce qui vous définit vraiment en tant qu’homme.

La première étape consiste à travailler sur les 5 points ci-dessus, avec eux, vous pouvez renforcer votre sécurité, votre identité et vous pouvez vous voir à égalité avec une femme adulte, vous pouvez grandir et vivre pleinement votre masculinité.

Il est temps de vivre une vie extraordinaire!

Amante, Magicienne, Initiatrice

Pour moi, la femme est un grand mystère. Plus j’avance en elle, plus je m’ouvre à son feu, et plus je découvre en moi des espaces insoupçonnés : des lieux de silence où les mots ne sont plus, des lieux de prières où les pensées disparaissent.

Merci à toi l’amante-féline, la femme-qui-ose. Ton désir assumé, exprimé, magnétise et canalise, tel un aimant, toute ma force d’homme, toute ma Puissance, et lui donne un sens, une direction. Tu es celle qui rapproche les étoiles, celle pour qui je m’élance vers le firmament en quête d’absolu.

Merci à toi l’amante, la source-de-vie. Chaque jour tu m’ouvres ton ventre de magicienne. Chaque jour tu m’offres librement de cette abondance, de cet amour illimité qui jaillit de tes profondeurs comme un soleil pour illuminer nos cœurs enlacés.

Merci à toi l’initiatrice, toi qui habite le monde invisible, qui navigue dans l’Inconnu. Grâce à ton ancrage, au savoir de ton ventre, j’avance avec force dans le monde du visible, guidé, protégé, aimé. Tu es celle qui chaque jour me défie, celle qui par sa seule présence m’oblige à me dépasser, à trouver de nouvelles clefs.

Merci à toi d’être si changeante et si imprévisible. Merci d’épouser si délicieusement chacune des courbes de mon chemin. Sans toi j’irai sans doute en ligne droite, par le chemin le plus court, comme une machine sans joie, comme un automate. Grâce à toi ma vie est pleine de vagues et mon chemin a un cœur.

~Jean-Philippe Ruette

Energie Feminine Masculine

L’énergie féminine se nourrit de la beauté, du sacré, de délicatesse, de grâce, de l’âme, de douceur, de lenteur, de rien faire, de détente, de tendresse, de nature, de sensualité, de sécurité, de stabilité, de profondeur, de la terre, du monde intérieur, de la lune, de la nuit…

L’énergie masculine se nourrit des connaissances, de la vitesse, de la force, de l’action, d’invention, de spiritualité, de changement, de mouvement, d’aventure, d’humour, de légèreté, du ciel, du monde extérieur, du soleil, du jour…

Chacune de ses deux polarités en vous a besoin de l’autre. Vous avez tous besoin d’être féminin et masculin, d’être en relation avec votre monde intérieur et votre monde extérieur, d’être léger et d’être profond, d’agir et de vous détendre, de danser dans vos polarités, de répondre à ces différents besoins que vous avez selon que votre nature féminine ou masculine s’exprime.

Arrêter de posséder, aimer en toute liberté : Personne n’appartient à personne

Toute ma vie, j’ai compris l’amour comme une sorte d’esclavage consenti. C’est un mensonge : la liberté n’existe que lorsque l’amour est là. Celui qui se donne totalement, qui se sent libre, aime infiniment. Et celui qui aime infiniment se sent libre.
Malgré tout ce que j’ai pu vivre, faire ou découvrir, rien n’a de sens. En amour, personne ne peut écraser l’autre, nous sommes tous responsables de ce que nous ressentons, et nous ne pouvons en accuser les autres.
J’ai été blessé lorsque j’ai perdu les femmes que j’avais aimées. Aujourd’hui, je suis convaincu que personne ne perd personne, car personne ne possède personne. C’est la véritable expérience de la liberté : avoir la plus importante chose au monde, sans la posséder.»

Onze Minutes – Paulo Coelho

Arrêter de posséder, aimer en restant libre sans exercer de pressions sur l’autre, est la clé de l’évolution d’un couple, mais également de tout un chacun. 

L’amour est une succession de luttes, de sacrifices, de concessions obtenues contre soi-même pour le bien-être du couple.

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L’amour n’est pas chez l’autre, mais en nous-même 

“Le grand but de l’être humain est de comprendre l’amour total. L’amour n’est pas chez l’autre, mais à l’intérieur de nous-mêmes ; nous sommes les seuls à pouvoir le réveiller. Pour qu’il se réveille, nous avons besoin de l’autre. L’univers n’a de sens que lorsque nous partageons nos émotions.»

Onze Minutes – Paulo Coelho

C’est ici que nous pêchons tous bien souvent. Nous cherchons chez les autres un complément à nos propres carences et à nos insécurités, sans jamais penser que le salut se trouve à l’intérieur de nous-mêmes.

Nous mettons sur les épaules des autres le poids de notre vie, en les responsabilisant de nos succès et de nos échecs, mais surtout de nos émotions.

Cela laisse un grand vide à l’intérieur de nous, dans lequel il n’y a plus de fierté ni de satisfaction personnelle. Dans le même temps, nous détruisons la possibilité d’un amour sain qui aurait pu naître.

La dépendance ne fait que grandir, retirant toute authenticité et toute identité émotionnelle que nous aurions du avoir créé à l’intérieur de nous-mêmes.

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Nous ne nous rendons pas compte que si nous ne nous défaisons pas des rustines et des morceaux de sparadrap qui recouvrent nos plaies, nous pouvons créer des blessures bien plus profondes à l’intérieur de nous-mêmes, et chez la personne que nous avons en face de nous.

Arrêtons de nous donner des excuses ! L’amour et la relation de couple commencent toujours à l’intérieur de nous-mêmes.

Si nous tenons compte de cela, nous allons vivre des moments frais et sains. Et cela nous permettra de mûrir plutôt que de nous détruire.

Se tenir éloigné de la passion ou s’y jeter les bras ouverts ?

Personne ne veut désorganiser son monde. Certaines personnes détestent la passion, parce que cela bouleverse totalement l’univers qu’elles avaient créé.

De fait, la plupart des gens vivent dans des relations brisées, et ont des habitudes qui ne les satisfont pas, tout simplement parce qu’ils ont peur de changer.

Ces personnes sont à l’origine du dicton populaire «on sait ce que l’on perd mais on ne sait pas ce que l’on gagne«. Un dogme, une loi vitale inébranlable, un guide pour maintenir sa vie dans la médiocrité.

Cependant, d’autres se jettent éperdument dans l’inconnu et dans des aventures improbables en pensant que cela va leur permettre de résoudre leurs problèmes.

Ces personnes déchargent toute la responsabilité de leur bonheur (et de leur possible malheur) sur les autres. Elles sont euphoriques si quelque chose de bien leur arrive, et complètement déprimées si quelque chose tourne mal.

Quelle est la bonne attitude ? Aucune des deux. Vous devez toujours agir avec mesure et responsabilité.

Ce que vous ferez doit vous permettre d’avoir une dose suffisante de passion et de joie dans votre quotidien. C’est seulement de cette manière que vous pourrez aimer librement.

Source Images de AJCass

Aimer en toute liberté  article via : nospensees.com

Adresses utiles : 

Sexologie :

Patrizia Anex (Orbe) : https://www.sexologue.ch

Véronica Peluso (Sion) : www.sexologuesion.ch 

Psychothérapie, couple & Thérapie Relationnelle IMAGO :

Antoinette Liechti Maccaronehttp://www.institutalma.com

Xavier Pislor

Louis Nahum (Psychothérapie & Sexo): 0795455568

Soins : 

Norbert Dupraz : Thérapie crânio-sacré, massages,etc : http://ndmassages.ch

Catherine Rezzonico : Kynésiologie : 022 753 80 19

Farida Benet : Psychogénéalogie / Constellations Familiales : www.farida-benet.com 

Alexandre Mummenthaler : Shiatsu, Dô In, Moxibustion, Constellations Familiales : www.shiatsuzen.ch 

Christophe Rolli : Osthéopathe, Etiopathe :  022 310 24 34

 

Se libérer des mémoires du corps

Se libérer des mémoires du corps, un chemin de conscience

Sommes-nous réellement aux commandes de notre vie ? Ou serions-nous « agis » par des tas de mémoires imprégnées dans notre chair ? Ces mémoires nous pousseraient-elles à revivre toujours les mêmes schémas jusqu’à ce que nous acceptions d’aller les éprouver et les désactiver au tréfonds de notre corps ? C’est ce que soutiennent Myriam Brousse, psychothérapeute, fondatrice de l’Ecole en Mémoire Cellulaire, et sa fille Véronique Brousse, créatrice de la Bio-résonance Cellulaire. Toutes deux nous invitent à une descente progressive dans le corps, un courageux chemin de conscience et de libération.

Myriam Brousse a 40 ans lorsqu’elle se retrouve hospitalisée, baignant dans son sang, condamnée par la médecine pour cause de cancer des ovaires, trop avancé. Impuissante et écartelée de douleur, elle reçoit alors la visite d’un sage tibétain, envoyé par l’une de ses amies, qui peu à peu va lui apprendre à porter sur la vie un nouveau regard… « Il m’a ouvert les portes d’une autre existence où l’on se libère plus qu’on se guérit. Il m’a aidée à réveiller la mémoire de ma chair, qui portait en elle l’origine de mes douleurs, les empreintes et les impacts de toutes les crispations de mon existence et de mon héritage. Il m’a montré comment ne pas en avoir peur et suivre cette mémoire jusqu’à sa source pour la désamorcer et m’en délivrer », écrit-elle dans son livre Votre corps a une mémoire. Au fil des années, au plus profond de ses cellules, Myriam retrouva la trace de la disparition de sa mère, de l’indifférence cruelle de son père, de la haine tenace de sa famille… « Rien de tout cela ne m’avait été raconté mais tout était là, en moi, engrammé dans ma chair », insiste-t-elle. Aujourd’hui âgée de 80 ans, elle accompagne à son tour de nombreuses personnes, leur donnant les moyens de ne plus être victimes de leur passé. Inspirée par le travail de Mère1 et Sri Aurobindo, la méthode d’investigation en mémoire cellulaire qu’elle a mise au point repose sur le constat que « tout ce que notre esprit s’est efforcé d’oublier, notre corps le porte en lui. Il s’en souvient et continue d’agir en fonction».

Notre corps serait ainsi pétri des mémoires heureuses et malheureuses qui ont jalonné notre existence depuis notre conception, mais aussi de celles de nos parents et ancêtres. D’après Véronique Brousse, si le mental trie et analyse ce que nous vivons, et cherche toujours à nous maintenir dans notre zone de confort, quitte à déformer ou amnésier le souvenir de ce qui a été vécu, le corps, lui, n’a pas cette capacité. « Quand un événement survient, une vibration se propage. Tous nos sens s’en imprègnent et celle-ci vient s’inscrire brute de forme dans notre corps ». Rejoignant la pensée de Teilhard de Chardin selon laquelle nous serions des êtres spirituels venus faire une expérience dans la matière, les deux femmes ajoutent que notre corps est également chargé de toutes les mémoires émanant de notre « continuum de conscience ». Pour Véronique, notre vie actuelle ne serait qu’un passage parmi d’autres passages sur différents plans : « Lorsque nous nous incarnons, nous arrivons avec un projet-sens. Nous attirons les parents dont nous avons besoin pour accomplir ce projet qui va imprégner notre corps dans les 18 mois précédant notre naissance. Ce projet est en lien avec la masse d’expériences que nous avons déjà faites sur notre chemin d’évolution et avec les nouveaux défis que nous nous proposons. Cela nous donne une vibration de base qui va « résonner » en nous et autour de nous et qui pourra évoluer au fil de notre vie en fonction de notre ouverture de conscience. » « Cette capacité de se voir être, pensant et agissant, est le grand cadeau qu’a fait l’énergie créatrice à l’être humain! s’exclame Myriam. Plus notre conscience va s’éveiller, plus on va pouvoir se voir et se libérer. »

La blessure initiale

Si nous pouvons généralement identifier plusieurs événements traumatiques qui ont marqué notre existence, pour Myriam et Véronique Brousse, tous ces chocs de notre vie viendraient en résonnance avec une blessure, plus profonde que les autres, autour de laquelle nous nous serions construits. D’après les 28 années d’expérience de Véronique, cet impact de l’origine venu choquer et marquer notre corps se situerait toujours dans les 18 mois précédant notre naissance. Durant les neuf mois avant la conception, nous n’existons pas encore dans la matière, mais nous nous imprègnerions déjà de la pensée et de la vibration de nos parents. « Cette période pendant laquelle ils ont caressé ou pas le projet d’avoir un enfant compte beaucoup dans notre construction, insiste Myriam. Nous venons de leur imaginaire, de leur univers mental et psychique, de leur propre existence elle-même chargée d’une multitude de paramètres conscients ou inconscients. » L’acte créateur dont chacun de nous est issu serait un autre élément important de notre constitution, ainsi que les neuf mois de la gestation pendant lesquels nous enregistrons toutes les données du contexte parental. « L’embryologie nous indique que la peau du fœtus vient du même feuillet embryonnaire que celui des cellules du cerveau. Tout comme lui, cet organe sensitif a la capacité de stocker des informations dans sa mémoire », écrit Véronique dans son livre Si mon corps m’était conté. « Tout ce que les parents, et notamment la mère, vont vivre, penser, rêver, etc. va impacter le fœtus. Cet environnement vibratoire informe le corps du bébé. Il s’inscrit partout en lui. Il coule à travers nous comme le sang coule dans nos veines ! »

Dans cet univers de sensations matricielles au cœur duquel nous nous sommes bâtis, Myriam décrit la blessure initiale comme une écharde dans la chair. Un caillou qui empêche l’énergie créatrice de circuler librement dans notre vie. Grandissant, nous nous arrangeons pour ne pas le réveiller, mais un certain nombre d’autres événements vont venir le faire grossir jusqu’à devenir un roc qui nous empêche d’avancer. « L’énergie concentrée dans ce point d’impact va se diffuser par ondes de plus en plus larges nous amenant à revivre les mêmes actions et réactions dans un cercle infernal, reprend-t-elle. Ces schémas répétitifs ne sont pas que ravageurs. Tout comme nos maladies et symptômes, ils sont presque des bénédictions qui nous obligent à aller voir ce qui est écrit au plus profond de notre chair. En réveillant la blessure initiale, ils nous mettent sur son chemin. Comme le disait Young, « ce qui ne remonte pas à la conscience, revient sous forme de destin. » » « En ce sens, la mémoire cellulaire n’est pas quelque chose d’ « ésopété », ajoute Véronique avec humour. Elle est très réelle, concrète, vérifiable dans les événements de notre vie. »

Transformer dans la matière

Dans l’accompagnement de leurs patients, tout commence par une écoute profonde : « Raconte-moi ton histoire…. ». Puis, les deux femmes utilisent l’outil des Cycles Biologiques Mémorisés mis au point par Marc Fréchet afin de commencer à repérer au travers des événements répétitifs et des dates anniversaires les messages de l’inconscient et le projet-sens. Enfin, elles accompagnent les personnes dans un processus de descente dans le corps, traversant une à une les couches intellectuelle, émotionnelle et sensorielle pour arriver enfin à la couche physique au creux de laquelle est engrammée la mémoire du corps. « La mentalisation est souvent énorme. La personne s’en tient à ce qu’elle sait, à ce qu’elle pense de son histoire et à ce qu’elle veut bien en retenir. Mais il faut aller plus loin ! On ne peut transformer autrement que dans la matière !», soutient Myriam.

A la méthode mise en place par Myriam, Véronique Brousse ajoute la Bio-résonance Cellulaire qu’elle a elle-même développée dans le but de donner la parole au corps « qui connait sa vérité ». Cet outil permet de capter l’onde de résonance du corps du patient, à partir de son avant-bras, de la mettre en mots et de remonter jusqu’à l’empreinte initiale. Issue de la kinésiologie, la Bio-résonance Cellulaire s’en distingue, étant basée sur l’écoute vibratoire du corps et non sur la résistance musculaire. « D’un point de vue pratique, la méthode s’appuie sur une succession de tableaux passant par les différents stades de la vie humaine. Pour naviguer dans ce fichier, j’ai créé un protocole construit en fonction du trajet de la mémoire du corps. Dès que le praticien sent une différence de fréquence dans sa main, il s’arrête sur le mot donné par le corps. La résonance du mot juste va immédiatement impacter la matière. ».

Les informations rapportées par Véronique et Myriam Brousse et par les praticiens qu’elles forment à leurs méthodes respectives viendront compléter celles que les patients iront d’eux-mêmes chercher en interrogeant leurs parents, en fouillant leur généalogie, en réveillant leurs souvenirs, en reconstituant leur histoire. Au fil du temps, un faisceau de preuves apparait, pointant comme un laser l’évidence de la blessure. « C’est un travail bousculant car il demande à la personne de s’investir complètement. En ce sens, ce n’est pas une thérapie. C’est un chemin de conscience à visée thérapeutique, précise Véronique. Mais être informé de ce dont je suis porteur ne suffit pas. Il me faut maintenant L’ACCEPTER. L’acceptation est fondamentale pour que le retournement ait lieu. Est-ce que j’accepte d’avoir reçu en lègue ceci ou cela de ma mère ou de mon père ? Est-ce que j’accepte d’être fait de ça, issu de ça, porteur de cette ombre comme de cette lumière ?»

« Les sensations nous font descendre dans un endroit où se cache la résistance la plus forte, ajoute Myriam. Là, on se heurte à un mur, un refus massif d’aller au-delà ce qui nous bouleverse dans tous nos sens. Il n’y a qu’un moyen de franchir ce mur, c’est d’accepter de ne pas y arriver. Baisser les armes. Se rendre compte qu’on est impuissant à se protéger des douleurs, des peurs, des chagrins dont on est miné. Se laisser prendre par eux pour y plonger jusqu’au bout, et se retrouver enfin au cœur de soi-même ! Ca se fait quand on lâche ! ».
Quand, enfin, la blessure a été reconnue et éprouvée dans le corps, un éclair de conscience vient toucher la matière et l’écharde peut quitter la chair. L’énergie peut se remettre à circuler. « La mémoire ne disparait pas, conclut Myriam. Mais elle est vue, visible. Ce n’est plus elle qui tient les rênes de notre vie. L’homme, corps-âme-esprit, debout, libre de se voir, devient acteur de sa vie, responsable de lui-même et de l’univers. »

Article de Claire Eggermont, pour Inexploré n°49, printemps 2019

En savoir plus :

Votre corps a une mémoire, Myriam Brousse, éd. Marabout, 2007.
Si mon corps m’était conté, Véronique Brousse, éd. Quintessence, 2013
A PARAITRE EN MARS 2019 : Au risque d’être soi, Myriam Brousse, éd. Eyrolles

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